Pour assurer mon équilibre au travail : identifier mon niveau optimal de stress
- clemencelefevre11
- 3 déc. 2024
- 2 min de lecture
Un client m’expliquait la semaine dernière qu’il considérait le stress comme mal à combattre, il le voyait comme une source de surmenage et d’épuisement. Il l’évitait à tout prix.
Nous avons eu une conversation pour aller un peu plus en profondeur dans cette vision des choses et il en est ressorti que le stress n’est pas toujours négatif. En effet en éliminant totalement le stress de notre vie, nous perdons nos moyens de survie (pas de stress pas de fuite devant un danger).
Un certain niveau de stress peut être bénéfique : il stimule l’énergie, favorise la concentration, et peut même être une source d’accomplissement.
Cependant, lorsqu’il devient excessif, il se transforme en surcharge, conduisant à l'épuisement.
Trouver l' équilibre est un défi personnel et professionnel.

Quand l’énergie se met en route grâce au stress
Pour certains d’entre nous, le stress est un allié efficace, il permet d’insuffler un élan de motivation, de créativité, de dynamisme et de productivité. Si le stress reste modéré, il stimule l’adrénaline, favorise la vigilance, et combat l’ennui ou la fatigue.
Ce type de stress peut être bénéfique dans les environnements où la routine et le manque de défis peuvent mener à une perte d’intérêt.
Attention au piège du surmenage
Nous avons tous un seuil au-delà duquel, le stress excessif nous amène à nous sentir sursollicités et surmenés.
Les impacts peuvent devenir physiques (fatigue chronique, troubles du sommeil) et psychologiques (irritabilité, perte de concentration).
Cette surcharge entraîne une baisse de performance et met en jeu notre bien-être au travail.
Je vous propose quelques pistes pour savoir identifier à quel moment le stress cesse d’être un moteur pour devenir un frein :
Identifier nos signaux individuels
Apprendre à reconnaître les signes qui indiquent que nous sommes en train de franchir la ligne. Cela peut être une tension physique (maux de tête, palpitations) ou des manifestations émotionnelles (irritabilité, perte de patience).
Créer un environnement stimulant mais pas oppressant
Intégrer des défis dans le travail tout en restant vigilant sur leur intensité. Il est possible de gravir une montagne mais pas d’une traite, les étapes sont indispensables.
Prioriser et déléguer
Prendre le temps de revoir nos priorités. Quelles tâches sont vraiment essentielles ?
Peuvent elles être déléguées ou reportées ?
Intégrer des pauses régénératrices
S’accorder des moments de récupération réguliers. Faire de courtes pauses entre les tâches permet de recharger notre énergie mentale. Une activité physique même courte, une marche, ou même un moment de calme peuvent suffire pour retrouver un niveau de stress gérable.
Pratiquer des techniques de gestion du stress et des émotions
Des techniques comme la respiration profonde, le yoga, la sophrologie ou la cohérence cardiaque sont d’excellents outils pour apaiser votre esprit lorsque la pression monte.
A la fin de notre échange, nous avons conclu que notre niveau de stress optimal est un équilibre à trouver, propre à chacun. En prenant conscience de nos besoins et en adoptant des stratégies adaptées, nous pouvons transformer le stress en un levier de performance et de bien-être dans notre travail.
Comments